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lundi 10 février 2014

La poste de Santiago

Flash back: 10 ans auparavant

On était en transit à Santiago du Chili un beau samedi d'octobre 2003, deux jours avant l'anniversaire d'Olive. Une demie journée coincée entre notre bus arrivant d'Argentine et celui repartant vers le sud du pays.
D'habitude, on n'avait rien de spécial à faire. Mais ce jour-là, si !

A peine arrivés, nous nous rendons vers la Poste centrale de la ville. Laure y a fait envoyé du courrier en poste restante à l'attention d'Olivier. Des cartes de sa famille, des Equipes, des Cahiers du Football... bref, un colis de la plus haute importance.

"Désolé, c'est fermé, nous dit le garde à l'entrée. Revenez lundi". On essaye de lui faire changer d'avis, avec notre espagnol de l'époque. On comprend vite qu'il n'y a rien à faire et on repart, dépités. Laure est en pleurs. On marche encore quelques mètres, puis Olive lui dit:
"T'inquiètes pas: on y retourne et cette fois-ci il va nous l'ouvrir.".

On revient vers la porte grillagée, bien décidés. A force d'insister, le miracle se produit. Le gardien met la clé dans la porte et nous ouvre. "Adelante".

Nous récupérons notre paquet et nous repartons. Nous ne savons comment remercier notre ange gardien. ON A REUSSI A OUVRIR LA POSTE CENTRALE DE SANTIAGO UN SAMEDI APRES-MIDI! On repart heureux, en se disant que tout, absolument tout est possible.

Avec 10 ans de plus ;-)

Depuis dix ans, cette histoire a été le fil rouge de notre aventure à deux, puis à trois, puis à cinq. Car si l'on a été capables de faire réouvrir la poste centrale de la capitale du pays, alors on est capable de déplacer des montagnes. Et de partir en voyage à 5 ;-)


Mardi 4 février 2014.
On a voulu y retourner, juste pour la revoir, et la montrer à nos enfants.


Ce fut beaucoup d'émotion, surtout pour Laure.

Un clin d'oeil tout particulier à la dame en vert qui a pris cette photo.

A bientôt
Les Goldstein por el mundo

PS: à tous les fans des Sardines, on vous doit un post de la Nouvelle Zélande. Il arrive bientôt!


En 2003 conseguimos abrir el correo central de Santiago de Chile, un sabado por la tarde, para recuperar un paquete a nuestra atención. 
Esta historia sigue siendo muy importante para nosotros, y nos la recordamos cada vez que nos encontramos con una situación limite. 
Porque, si uno quiere, todo, absolutamente todo, es posible.
Un abrazo
Laure y Olivier


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