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mardi 24 juin 2014

Pendant ce temps a Cuba

De ce que l'on a vu, Cuba est une société à deux vitesses. L'une va vite et est dominée par l'argent. L'autre entretient les valeurs de solidarité et d'amitié. Devinez où l'on est resté ?

La Havane, qui va vite, impressionne par ses bâtisses coloniales, ses façades décrépies, ses Cadillac des années 50 et sa vue sur la mer. On a tout de suite aimé cette ville, même si on ne savait pas comment occuper les enfants.



Mais comme les pesos nous brulaient les doigts (tout le monde prenait sa commission, ce qui faisait varier les additions du simple au double!), on est parti au bout de 36 heures à Vinyales, un petit village à deux heures à l'Ouest de la capitale. Bien nous en a pris.
 

On est finalement resté 6 nuits, tellement longtemps que les gens d'ici nous disaient “Encore là ?”
C'est que l'ambiance et le cadre nous plaisait beaucoup.

Amaya, Juliette et Pol jouaient dans la rue avec les autres enfants une fois l'école terminée, on est allé à la piscine, fait du cheval, regardé la France à la télé.

Le deguisement de Spiderman a fait fureur





Un endroit simple, sans technologie (seulement trois ordinateurs connecté à Internet dans toute ville), où les gens sont bien plus heureux que beaucoup de nos concitoyens qui ont tout, liberté comprise.



Il est maintenant temps de repartir, pour une bonne cause : pendant que femme et enfants restent à Cuba, Olive s'envole mercredi pour le Brésil pour aller voir la Coupe du Monde. BRAZIL !

A bientôt
Les Goldstein por el Mundo

Cuba fue toda una experiencia, y nos encanto pasar mucho tiempo en Vinyales, un pueblo a dos horas de la Habana.

Ahora Laure y los peques se quedan en Cuba mientras Olivier se va 10 dias a Brazil para ver la Copa del Mundo ;-)
Hasta Pronto !

Les Goldstein por el Mundo

vendredi 13 juin 2014

La Coupe du Monde vue depuis Cuba




Voir la Coupe du Monde à Cuba, c'est comme voir toutes les facettes du pays le temps d'un match de football...

Avant d'arriver à Cuba je m'imaginais voyager dans l'ancienne URSS, et voir quelques matchs de la Coupe du Monde en différé à cause de la censure qui aurait préalablement choisi les images et les commentaires à diffuser.




Que nenni ! Car si tous les opposent à première vue, Cuba et la FIFA ont un intérêt commun : diffuser du football à toute heure pour occuper les journées de leurs concitoyens.
C'est donc entre étonnement et ravissement que je me suis préparé à regarder le match d'ouverture de la Coupe du Monde depuis Vinyales, un petit village perdu aux milieux des champs à deux heures à l'ouest de La Havane.


C est aussi le pays des cigares



1ère mi-temps : Retour vers le futur
Ca commence bien, mon voisin m'invite à voir le match chez lui. Sa télé ressemble à celle que j'avais dans ma chambre d'étudiant il y a 20 ans (déjà!) quand il n'y avait ni plasma, ni LED, ni HD.





Et le retour vers les années 90 est programmé dès la première minute du match: il n'y a ni affichage du temps, ni du score en haut de l'écran. Il faut donc regarder sa montre pour connaître le temps écoulé, et parler à son voisin pour s'enquérir du score. Façon Mexico 86.

Malgré tout, la retransmission est d'excellente qualité et les commentateurs – habitués à narrer les événements mondiaux depuis leurs studios de La Havane – très pertinents.

Et cerise sur le gâteau à la mi-temps : aucune publicité ! 15 minutes d'images fournies par la FIFA avec des analyses intéressantes, des statistiques et les meilleures actions... Un régal !

2eme mi-temps : le pot de terre contre le pot de fer
Le match reprend avec ses panneaux d'affichages Mc Do, Coca Cola, Hublot qui longent le terrain, ses vestiaires flambants neufs qui ont coûté le budget annuel de la ville, un public maquillé et coloré... un spectacle étonnement curieux vu d'ici.

Les minutes s'écoulent, et malgré tous leurs efforts les puissants Brésiliens n'arrivent pas à faire plier les valeureux Croates. Ces derniers tiennent leur match nul jusqu'au moment où l'arbitre décide de siffler un pénalty inexistant pour le pays hôte, sixième puissance économique mondiale. Camarades, la Révolution de l'arbitrage n'est malheureusement pas encore en marche. Le Brésil mène 2-1.

Pourtant, à ce moment précis, un miracle se produit sur mon (très) petit écran : “A part au Brésil, tout le monde a vu qu'il n'y avait pas pénalty” lance le commentateur Cubain. Et là j'ai compris : quand on parle de football à Cuba on peut tout dire, sans langue de bois, avant durant et après le match. 


Pendant ce temps la, a la Havane...

Fin du match, et à demain !
Le premier match se termine donc sur la victoire du Brésil. Un simple apéritif avant les trois matchs d'aujourd'hui et les quatre de demain. Comme l'a dit le commentateur avant de rendre l'antenne “pas besoin de sortir de chez vous, vous aurez du spectacle sur Tele Rebelde”.

Je suis donc rassuré : ils diffuseront bien le match France-Honduras, que je regarderai à Trinidad.

Passeront-ils vraiment tous les matchs de la Coupe du Monde ?
Reste une tout de même une question : diffuseront-ils le match Etats-Unis – Ghana lundi ? Réponse mardi dans le blog !



Primera entrega de la saga ´mi copa del mundo en Cuba. Y para mas futbol ver mi blog
http://www.macoupedumonde2014.blogspot.com/